31 décembre 2008

Brûlons la vieille année!






Selon la tradition colombienne, nous avons fabriqué Siris, Martine Birobent, Line Gamache et moi des personnages représentant quelque chose de négatif que nous aimerions voir disparaître en 2009. (Voir mon billet du 7 décembre Año Viejo)

Tous réunis pour l'occasion, l'équipe de Joyeux Décembre et de Roberto López nous accompagnent dans nos incantations contre le mal et la descente aux enfers de nos marionnettes maléfiques. Gneck!Gneck!

27 décembre 2008

Sculpture sur glace

Quand on a le goût du risque!

25 décembre 2008

Ode à la joie






L'Ode à la joie est un poème de Friedrich von Schiller connu surtout d'après l'interprétation qu'en a fait Beethoven dans sa neuvième symphonie. Ce poème est considéré comme un symbole de la fraternité humaine. Et comme de fait, il est sujet de discorde quant à son accaparation par plusieurs qui en ont librement fait leur interprétation.

24 décembre 2008

C'est l'fun Noël!


Bonjour tous mes ami(e)s!

C'est Noël! Joyeux noël! Il y a de la neige et du soleil et du froid et des cadeaux et plein de bonnes résolutions à s'inventer pour mieux les oublier. C'est la vie...Mais on est heureux quand même, malgré toutes nos contradictions. Faites trop de ce que vous aimez le plus et je vous garantie une belle année!

Payez vous une orgie de bonheur!

13 décembre 2008

Le blog, une découverte!

Bizarre, bizarre, depuis plus d'un an que j'ai installé ce blog et je commence juste à comprendre de quoi il sagit. Je dirais même que je n'en comprends que les contours un peu flous. Comme bien des artistes en art visuel, j'ai eu un site comme port-folio pour que ce soit plus pratique pour mes clients de voir mes illustrations et ou oeuvres en ligne plutôt que je de me déplacer régulièrement.

Mais, je viens de saisir l'importance majeure pour nous de se créer un réseau efficace en complément des galeries et des médias qui, on peut le dire, ne nous font pas beaucoup de place sur le marché et nous empêche d'explorer librement à maintes occasions. Je pense même qu'il nous appartient de faire de nos blogues des oeuvres à part entière avec tous les médiums disponibles qui nous sont offert gratuitement. C'est une mine d'or pour nous qui n'avons pas beaucoup de moyens de se diffuser. Mais, il faut apprendre à s'en servir et ne plus dépendre d'intermédiaires trop coûteux et frileux et indisponibles et rendre vivant notre milieu artistique. Rencontrons nous!

Je lis un livre génial à ce sujet: "Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires", écrit par 10 experts en la matière dont Michelle Blanc , la transsexuelle spécialiste en commerce électronique qui a passé à "Tout le monde en parle". Je suis tellement enthousiaste que j'ai presque de la misère à respirer. Il faut juste que je déchiffre les multiples mots, encore chinois pour moi, issus de la blogosphère. Il y a un autre livre également sur le sujet écrit pour la diffusion des musiciens mais qui s'applique en général très bien à notre milieu "Le Petit Guide Internet pour les auteurs et compositeurs" écrit par Jean-Robert Bisaillon.

10 décembre 2008

Chacun cherche son style

Quand j’ai décidé de m’investir dans l’art, j’ai réalisé que je devais développer un langage, une forme d’écriture. Ce que l’on a à dire a bien souvent déjà été dit mais, c’est la manière de le dire qui est unique. Rapidement j’ai compris que je ne choisirai pas comme dans un catalogue « mon style ». « Mon style » n’allait pas être facile à trouver car il ne serait pas le mien si je le choisissais mais, celui de quelqu’un d’autre de probablement charmant mais bien loin de moi.

Alors, il fallait attendre qu’il émerge. Pas de secret, il faut patienter énergiquement, les mains dans la pâte avec frénésie. C’est l’action qui le fait naître, car il provient de l’accumulation d’une multitude de petites inventions spontanées. Le plaisir qu’on découvre à faire tel geste plutôt qu’un autre ou à passer un nombre d’heures incalculable à faire quelque chose sans s’en apercevoir.


L’ennui, c’est le contraire du plaisir, donc le contraire de soi. Il n’y a pas de temps à perdre dans ces eaux là et même si on est habile nageur et sensible à la flatterie. Le plaisir n’est pas pour autant la facilité mais, la fierté. On la ressent quand on atteint quelque chose de sublime. Il n’y a pas de doute et bien souvent, les autres réagissent positivement en le voyant mais, pas nécessairement. Parfois, il y a encore du chemin à faire avant d’être compris. Ça n’a aucune importance, il y a une bonne veine à suivre. Quand les premiers pas sont faits, on se sent vivant, intègre. Les choses se placent dans notre tête. Je suis de plus en plus qui je suis. Il y a un contour. Je peux même ne pas tout aimer de moi mais je le supporte mieux.

Lentement s’installe une façon de faire. Certains naissent avec cette faculté, d’autres la développent. Plus le temps passe, plus ce qui m’entoure me ressemble. Je voudrais construire ma maison, mes meubles, coudre mes vêtements. Mon escalier aurait des marches de toutes les couleurs, de toutes les sortes de bois. Ma porte d’entrée aurait mille poignés, seul mes proches pourraient entrer. J’aurais une balançoire dans le corridor pour réfléchir et relaxer. Mes armoires de cuisine seraient minuscules, moyennes, énormes avec des tiroirs cachés pour découvrir des choses oubliées et beaucoup de place pour les céréales aux fraises et de la très belle vaisselle dépareillée au maximum. J’aurais un lit énorme pour tous ceux que j’aime. Je me ferais un patron de mon vêtement préféré que je multiplierais dans toutes les couleurs et variétés de tissus avec des poches partout. Plein de poches pour mes trouvailles. Je voudrais un plafond fleuri avec une énorme carte géographique où je tracerais mes futurs voyages en compagnie de mes enfants.

Il y a tant à faire pour se découvrir, alors pourquoi s’embêter à rester joli pour la visite. Osons participer à notre propre vie, et tant pis, soyons de mauvais goût s’il le faut!

9 décembre 2008

Salon des métiers d'arts du Québec






Si vous allez faire un petit tour au Salon des métiers d'arts du Québec, allez jeter un coup d'oeil à ma méduse au Kiosque 150 de "Vente de garage" de ARTV. Je devrais y retourner d'ici le 21 décembre (fin du salon).


C'est à la Place Bonaventure du lundi au samedi de 11 h à 21 h et les dimanches de 11 h à 18 h.

7 décembre 2008

Año Viejo

Petite version qui va être brûlée...

































Madame Éthanol Aumaïs

Ce fut une grande dame bien ambitieuse, ayant pour mission honorable le sauvetage d’une planète en péril. Malencontreusement ses calculs d’experte ne prirent pas en compte certains facteurs agaçants, l’espèce humaine et son besoin vital de se nourrir inlassablement. Et pourtant son projet vert était si alléchant, si pimpant qu’on le mit en œuvre très rapidement et à bien grande échelle, au grand bonheur de certaines industries et au déplaisir de quelques bouches bées et affamées.

L’Año Viejo

S’inspirant de la tradition colombienne de "l'año viejo", l’équipe de "Joyeux Décembre!" a demandé aux artistes Siris, Line Gamache, Geneviève Guénette et Martine Birobent de fabriquer quatre personnages représentant chacun un événement qui les a marqués en 2008 et qu’ils souhaitent laisser derrière eux. Fabriqués grandeur nature, ces quatre personnages seront exposés dans des vitrines de l’avenue du Mont-Royal pendant tout le mois de décembre. Puis, le 31 à minuit, des figurines à l’effigie des quatre personnages seront brûlées dans un grand feu de joie, pour oublier 2008 et sauter à pieds joints dans la nouvelle année ! Les internautes pourront voir les figurines brûler sur le site de l’événement interro_liens_callback. Vitrines où seront exposés les personnages :
  1. Madame Éthanol Aumaïs, réalisé par Geneviève Guénette sera exposé chez Zen, le pouvoir des fleurs (1039 Mont-Royal Est).

  2. Bob Taser, réalisé par Line Gamache sera exposé à La Boîte Noire (376 Mont-Royal Est).

  3. Paupertas (pauvreté en latin), réalisé par Martine Birobent sera exposé à La Caisse populaire Desjardins du Mont-Royal (435 Mont-Royal Est).

  4. Monseigneur Panse Pleine, réalisé par Siris sera exposé à La Papeterie du Plateau (800 Mont-Royal Est).

4 décembre 2008

Exposition à New York


Et oui la belle pomme m'a accueillie dans ces bras! Et tant qu'à faire nous y avons amené toute la petite famille. C'était magique! Surtout les magasins de jouets! C'est que je ne m'habitue pas encore à être adulte! Ensuite, nous avons été au vernissage dans East Side au "Fusion Arts Museum", exposition organisée par Jocelyn Fiset et regroupant 6 artistes québécois. Nous avons eu une très belle exposition qui se terminait le 27 novembre 2008. Alors bientôt, je retrouverai mes p'tits blocs qui ne sont plus très nombreux mais dont je commençais à m'ennuyer. Back in the studio again!




1 décembre 2008

Bienvenue au dévoilement de la méduse




Je vous invite à venir me voir au salon des métiers d'arts ainsi que les autres artistes participants à la deuxième série de l'émission d'ARTV "Vente de garage". J'ai été jumelé à René Martel qui m'a offert un pied de lampe en verre blanc que j'ai transformé en méduse.

La cause



Si je me mettais à parler tout à coup, à dire ce que j’ai de plus précieux, ce ne serait pas ce que l’on raconte à tout vent. Certes, j’adhère à bien des courants de pensées mais, je ne signe rien. Je reste en retrait avec un regard soupçonneux de n’être jamais toute à fait convaincue que ce que l’on défend est juste et n’est pas qu’une façon noble de gueuler un bon coup. Plus la cause est large, plus il y a de chance pour que le propos soit vague et inefficace mais, plus elle est précise et plus il faut être sûr de viser juste et donc de bien connaître les impacts de notre victoire.
Donc, me voilà sans cause mais pleine de bonne volonté. J’ai rendue les armes il y a déjà longtemps et depuis, je vais bien. J’ai gagné mon bonheur à force de laisser couler le fil de l’eau et de m’y tremper les pieds sans aucune résistance. Même si ce n’est certainement pas une recette universelle et que bien d’entre nous auraient tord de se faire manger la laine sur le dos jusqu’à l’os, je suis néanmoins à l’aise de rester sans jugement devant notre avenir. Je reste réceptive et confiante que notre humanité adolescente calmera ses ardeurs périlleuses et saura s’en tirer à temps.